Les Tendances et Secteurs Porteurs dans l’informatique en 2023

Les Tendances et Secteurs Porteurs dans l’informatique en 2023

Il est important de savoir quelles sont les Tendances et Secteurs Porteurs dans l’informatique en 2023 pour s’orienter plus facilement.

Si nous pouvions soulever une tendance globale ; ce serait celle de l’intensification des enjeux de la Tech. Les développeurs/ingénieurs dans l’IT/High-Tech doivent aujourd’hui avoir une vision globale de la conception d’une solution. En prenant en compte, dans leurs missions, les enjeux de qualité comme de sécurité de leur code… comme être dans une logique d’efficience collective.

Au niveau macro-technique, on a pu suivre, avec curiosité puis avec et un vif intérêt, l’avènement (ou un renouveau ?) de Python & du C++ ; en grande partie grâce à ses possibilités dans le Machine Learning, la science des données, et dans l’intelligence artificielle. Mais aussi pour leurs grandes variétés d’application respectives. 

Au niveau des secteurs porteurs, on a pu observer différents domaines prendre leur envol. Ces domaines, porteurs voir critiques pour certains, devraient être les fers de lance des futures ruptures technologiques. Et de l’émergence de l’High-Tech de masse. On pourrait aussi citer l’IA, la Cybersécurité, l’IoT mais aussi les enjeux autour du Design & les postures qui aident à mieux maitriser ses processus de développement.

Quelles sont les tendances et secteurs porteurs dans l’informatique en 2023 ? Découvrez les plus en détail :

tendances & secteurs porteurs en 2023

L’intelligence artificielle

Tout d’abord, l’IA a continué de prendre de l’ampleur. Avec de nouvelles innovations conjoncturelles comme structurelles dans ces nombreux embranchements (ML ; NLP ; RN ; Computer Vision ; ANN – application dans de la robotique/domotique, etc.).  Et cet engouement est pressenti comme exponentiel ; de plus en plus entreprises comme ingénieurs se lançant dans ce domaine. Ou cherchent à appliquer ses vertus dans différents contextes. 

Développer des connaissances en statistiques, en algorithmie, en théorie mathématique (algèbre linéaire, théorie de la probabilité ou de concepts tels que l’optimisation, la régression et l’apprentissage automatique, etc.) nous est de plus en plus essentielles pour évoluer dans ces domaines. 

Maitriser python (ou R ; C++), développer ses capacités à résoudre des problèmes complexes, être apte à manipuler des quantités massives de données sont de bonnes portes d’entrée à l’IA.

De manière générale, savoir scripter (ou automatiser des tâches comme des processus) vous aideront à faire évoluer vos structures comme intégrer des environnements avec des enjeux liés à l’IA comme Data/cloud-Driven.

C’est pourquoi, on a rajouté dans notre grille des salaires tout un bloc autour des métiers de la Data & de l’IA. Notre analyse de cette tendance devrait s’affiner ces prochains mois/années, et on anticipe déjà la création d’une diversité de poste autour de ces enjeux (PO – Data ? Ingénieur Optimisation ? IA (ML – DL, etc.) Engineer – avec une division selon les enjeux, etc.

La Cybersécurité

Le besoin de sécuriser son SI est plus fort que jamais ! 

Ce besoin fait suite à des enjeux internes, of course, avec la numérisation / digitalisation de plus en plus forte des entreprises… mais pas que !

Ce besoin fait aussi suite à des tensions et contraintes, pour le coup externes.
En effet, malheureusement, les cyber-menaces continuent de s’intensifier. Et cela autant par leur diversité, fréquence et en complexité. 

Selon une enquête de l’assureur Hiscox, 65 % des entreprises françaises ont subi une cyberattaque en 2021, soit une augmentation de 8% par rapport à l’année précédente

En parallèle, l’ANSSI a révélé que le nombre de signalements de cyberattaques a augmenté de 255 % entre 2019 et 2020 en France, passant de 6 130 à 21 824. Et une étude de PwC, le coût moyen d’une cyberattaque en France est estimé à 5,5 millions d’euros en 2021…

En parallèle, heureusement, sont arrivées les multiples lois et réglementations autour de la protection et de la gestion des données (RGPD, PCI DSS, …). De manière globale, on constate (enfin) une prise de conscience des entreprises et de la population auprès des enjeux autour de la sécurité informatique ! 

Les attentes envers les entreprises sur ces sujets sont donc de plus en plus nombreuses et pressantes. De ces faits, en 2022/2023, la demande en professionnels de la (Cyber)sécurité n’a cessé de croître. 

Ce mouvement ne devrait que s’amplifier d’ailleurs. Une étude de la Commission européenne prévoit que la demande d’experts en cybersécurité en Europe augmentera de 145 % d’ici à 2025, créant ainsi un besoin de plus de 350 000 professionnels de la cybersécurité dans l’UE. Et selon l’Observatoire des métiers du numérique, la cybersécurité est l’un des métiers les plus recherchés en France, avec une augmentation de 30 % par an des offres d’emploi depuis 2020.

On observe avec un vif intérêt que ces enjeux de cybersécurité ne concernent pas que les services de gouvernances (généraux et techniques) des sociétés. Il nous semble qu’à chaque niveau, les profils IT doivent développer leurs connaissances & compétences en matière de cybersécurité. 

A ce titre, on observe un développement général de connaissances en systèmes d’exploitation et en réseaux informatiques. Comme des connaissances vis-à-vis des normes de sécurité comme des protocoles et des outils de cybersécurité de leur domaine (voir généraux). Sans parler d’une meilleure compréhension des enjeux de confidentialité et de conformité réglementaire en matière de sécurité des données. Aujourd’hui, chacun-e doit avoir a minima conscience des bonnes pratiques en matière de cybersécurité.  Le béa ba en terme d’outils – même open-cource – et sur des concepts de base tels que la confidentialité, l’intégrité, la disponibilité, l’authentification, l’autorisation, la traçabilité, etc. Et connaître les principaux risques ou failles de sécurité.

Les professionnels en (Cyber)sécurité développent de leur côté des plans de sécurité solides afin de protéger les SI et les données contre de multiples menaces. Au quotidien, et collectivement, ils doivent s’assurer ensuite de la mise en œuvre des mesures de sécurité définies.

Les 3 emplois qui nous semblent les plus porteurs d’embauche dans le domaine comprendront (notamment) des analystes de cybersécurité (Analyste SOC), des hackers éthiques (Pentester) et des architectes de sécurité – technique &/ou transverses.

L’industrie 4.0, l’IoT

L’industrie 4.0 est une tendance majeure de notre époque. Celle-ci vise à numériser et à automatiser davantage les processus de production. Et cela via l’utilisation donc, dans des contextes industriels, des technos telles que l’IoT (l’Internet Of Things),  l’analyse de données, la RV/RA  ou encore l’IA. L’idée étant d’augmenter la productivité, tout en diminuant les multiples risques liés à une activité industrielle. Sans parler des enjeux d’économie d’énergie ou de baisse des multiples pollutions générées. 

Ce marché explose et il est difficile aujourd’hui de donner une estimation précise de la part de projets liés à l’industrie 4.0 sur le marché de l’IT tant cette notion englobe de technologies et d’applications différentes. 

On peut soulever cependant qu’il est attendu que le marché français de l’IoT atteigne 20 milliards d’euros d’ici fin 2023, selon une étude de Synergy Research Group. Et selon une étude réalisée par Capgemini Research Institute, 74% des entreprises en France envisagent d’adopter l’IoT d’ici à 2024, et 86% des entreprises ayant déjà adopté l’IoT ont vu des avantages en termes de productivité et d’efficacité.

Si l’on suit une étude de l’Alliance Industrie du Futur, le secteur de l’Industrie 4.0, qui représente environ 16% de l’emploi industriel en France en 2021, devrait représenter plus de 25% d’ici à 2025.

Cela est déjà perceptible dans les plus réflexions des plus hautes sphères économiques & politiques.  On peut notamment citer pour ces prochaines années, couplées aux enjeux de Cybersécurité & de l’IA – sans parler des enjeux de l’High-Tech de masse & du développement d’une souveraineté en termes de connectivité – le projet de loi de programmation militaire (LPM) de 2024-2030 qui vise à “transformer” les armées. Particulièrement pour pouvoir développer nos capacités dans les 5 dimensions (terrestre, marine, aérienne, spatiale & numérique). 

En parallèle, impossible de passer à côté des volontés de l’État de réindustrialiser la France ! Avec des volontés de compétitivité & de souveraineté !

“54 milliards d’euros doivent être déployés sur cinq ans pour réindustrialiser le pays, investir massivement dans les technologies innovantes et soutenir la transition écologique” (Source BPI France)

La division “R&D” – Informatique Industrielle & scientifique de notre baromètre des salaires est là pour vous donner des pistes sur les niveaux de responsabilités & de salaires alloués derrière différentes postures du domaine !

Le design, l’UX

En plus de ces tendances, le domaine du design connaît également une croissance. 

Et cela pour différentes raisons.

Les entreprises cherchent à créer des interfaces conviviales et intuitives pour leurs applications. En parallèle, les entreprises doivent s’adapter à une diversité de plus en plus forte de profils qui naviguent sur le web ou leurs applications. Aujourd’hui, il n’y a plus que les “geeks” qui utilisent le web. Il faut s’adapter à différentes populations en fonction de leur âge, de leur situation physique et mentale par exemple. Avec la mondialisation des services & produits, il faut pouvoir faire évoluer ses produits en fonction de la diversité culturelle de ses publics. Ces multiples enjeux entraînent intrinsèquement une demande de designers UI et de designers de produits numériques de plus en plus forte. Et cela afin d’offrir une expérience utilisateur optimale.

En parallèle, l’évolution des outils et des pratiques, telles que l’intelligence artificielle (IA), la science des données, la réalité augmentée et virtuelle, a considérablement modifié le métier d’UX designer (User Experience Designer) au fil des ans. Sans parler de la multiplication d’études de neuroscience afin de mieux percevoir les comportements et les motivations des utilisateurs

Ces nouveaux outils et pratiques, ont profondément transformé les métiers autour de l’UX. Déjà, l’évolution des outils peut faire gagner un temps incroyable aux UX/UI en automatisant des actions comme la rédaction de documentation. Sans parler du traitement de données en Sans parler de la demande de ces compétences, connectées avec des enjeux ou contraintes du monde industrielle en tant que telle. Les UX peuvent ainsi davantage se concentrer sur les tâches à fortes valeurs ajoutées comme la définition des attentes, l’analyse de leurs études & la proposition de solutions – conceptions adéquates.  Ces évolutions permettent d’avoir une meilleure compréhension des besoins des utilisateurs et d’offrir, en retour, des possibilités d’adaptation et de personnalisation et de plus en plus forte.

Vous savez maintenant, quelles sont les tendances et secteurs porteurs dans l’informatique en 2023 !

Lire la suite de l’étude : L’avènement de la donnée et de l’automatisation des processus

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Des évolutions visibles côté conditions de travail ?

Des évolutions visibles côté conditions de travail ?

Certaines incertitudes évoquées dans l’article : Quelles évolutions côté salaires dans la tech en 2023 ?, ont permis au marché de s’adapter aux nouvelles demandes. Nous parlons bien évidemment du télétravail. 

Avec la crise de la Covid en 2020, nous avons constaté que “télétravail” ne rimait pas avec “inactivité”, bien au contraire. Les collaborateurs ont constaté que cela fonctionnait très bien. Ça leur permettait aussi de trouver un équilibre entre leur vie pro et leur perso.

Voilà pourquoi il est difficile aujourd’hui d’attirer des talents si votre entreprise ne propose pas, a minima, 2 jours de télétravail par semaine.

Des évolutions visibles côté conditions de travail ?

Des évolutions visibles côté conditions de travail ?

En France, 47 % des entreprises recourent au télétravail. Selon un baromètre dévoilé par JLL, 56 % de la population active travaillerait ainsi, c’est-à-dire à distance au moins une journée par semaine.

Télétravail : les statistiques à connaître en 2023

Autre avantage et non des moindres dont les candidats raffolent aujourd’hui : la semaine de 4 jours tout en conservant la même rémunération. 

Nous voyons de plus en plus d’entreprises passer le cap pour à la fois répondre à des problématiques de recrutement, se démarquer ou encore permettre la fidélisation de leurs salariés.

Le témoignage d’une entreprise parisienne : 

“Nous recevons désormais plus de candidatures, mais surtout de nouveaux profils. « Des parents de 35 ans séduits par le fait d’avoir un jour off par semaine pour eux. Ce sont exactement les profils que nous recherchons et que nous avions jusque-là du mal à attirer ».

(Cadre emploi : Les entreprises passées à la semaine de 4 jours payée 5 jours s’expliquent)

Les premières conclusions ont été délivrées mardi 21 février 2023. C’est un franc succès. Si bien que 91 % des entreprises concernées ont choisi de continuer la semaine de quatre jours.

Lire la suite de l’étude : Les Tendances et Secteurs Porteurs dans l’informatique en 2023

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Quelles évolutions côté salaires dans la tech en 2023 ?

Quelles évolutions côté salaires dans la tech en 2023 ?

Il est tout beau tout chaud, voici donc la grille des salaires dans l’IT édition 2023.

Qu’est-ce que l’on constate globalement ?

Une légère croissance des niveaux de rémunération entre 2022 et 2023, notamment pour les métiers du développement applicatif / web / mobile, et ce, incluant les rémunérations des profils orientés “test”.

Longtemps sous-évalués par rapport aux salaires des développeurs, les besoins notamment en automatisation de test ont fait grimper la courbe salariale de nos amis testeurs.

Quelles évolutions côté salaires dans la tech en 2023 ?

Nous avons cette année décidé d’intégrer une nouvelle ligne dans notre grille des salaires.
Dans quel but ? Répondre aux interrogations autour des rémunérations de nos candidats ayant opté pour une formation “de reconversion”. 

Ces dernières années, beaucoup de formations courtes (en développement et en data) ont vu le jour. Elles permettent ainsi à des milliers de personnes de se former à un métier jusqu’ici plutôt réservé à des personnes issues de formations longues de type licence, master ou d’écoles d’ingénieurs.

Ces formations répondent au besoin fort des entreprises de disposer des ressources qualifiées en informatique, ces profils que les entreprises “n’ont plus le temps d’attendre 5 ans”.

Conçues pour être pratiques et axées sur les compétences, elles offrent aux étudiants une expérience d’apprentissage pratique et efficace et permettent également aux personnes déjà en poste de se reconvertir ou d’acquérir de nouvelles compétences en un temps limité.

En qualité de cabinet de recrutement, nos clients nous sollicitent rarement sur des profils tout juste sortis d’école. En revanche, nous avons eu l’occasion d’en accompagner certains ayant acquis entre 2 et 6 ans d’expérience depuis leur sortie de formation.

Côté salaire en 2023 ?

On constate que les rémunérations proposées à ces candidats sont bien inférieures à celles proposées à des candidats ayant obtenu un titre de niveau BTS/DUT. Entre 27 et 30K€ / an (montant qui varie aussi en fonction des régions). Par ailleurs, passées les 2 premières années, leur niveau de rémunération vient quasiment s‘aligner avec les profils issus de formations classiques. Pour compléter notre analyse, n’hésitez pas à jeter un œil au rapport 2023 sur l’insertion professionnelle proposé par la Wild Code School, dont nous sommes partenaires.

Globalement, on constate cette année que l’inflation des salaires – tous métiers de l’IT confondus – est moins prononcée que les années précédentes.

En effet, depuis plusieurs mois le marché à ralenti, il y a donc davantage de candidats disposés à commencer une nouvelle activité professionnelle. Avec la “loi de l’offre et de la demande” (…), cela vient limiter les hausses de salaire. Avec une offre plus abondante de professionnels de l’informatique, les entreprises peuvent avoir plus de choix lorsqu’elles embauchent de nouveaux collaborateurs, ce qui peut rendre plus difficile de justifier des augmentations de salaire importantes.

Nous vous laissons consulter notre grille des salaires (on vous fait confiance pour vous comparer avec celles-ci et regarder les salaires moyens de vos collègues ou responsables 😉).

De notre analyse sont ressortis des insights intéressants. Le salaire moyen d’un-e développeur-se (bac +⅔) aurait augmenté de 3 % entre 2022/23. Celui d’un-e ingénieur-e logiciel (bac +⅘), aurait lui augmenter de seulement 1.5 % sur la même période.

Sur la partie Infra, le salaire d’un-e admin Systèmes &/ou réseaux aurait été valorisé de 4 %… alors que celui des ingénieur-e-s Infrastructure était, sur la même période, valorisé de plus de 11 % !

Vous connaissez maintenant les évolutions côté salaires dans la tech en 2023.

Lire la suite de l’étude : Des évolutions visibles côté conditions de travail ?

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En 2023, quelles sont les entreprises qui recrutent le plus dans le domaine Informatique ?

En 2023, quelles sont les entreprises qui recrutent le plus dans le domaine Informatique ?

C’était une de nos conclusions de l’étude du marché que nous vous proposions l’an dernier (…), vous l’avez sûrement déjà constaté depuis votre angle : le marché de l’informatique est un peu bousculé en ce début d’année 2023, suite notamment aux rationalisations des plans de recrutement (et aux licenciements) opérés par des acteurs majeurs de la tech aux USA depuis fin 2022. 

Les incertitudes géopolitiques et économiques (fin de pandémie Covid, guerre en Ukraine, inflation, crise énergétique…) contribuent fortement à ce ralentissement, et ce flou devrait encore persister au moins jusqu’à la seconde partie du semestre 2.

Alors en 2023, qui recrutera qui ?

2023 : le constat

Décélération certes, pour autant le marché reste dynamique avec une proportion d’offres d’emploi toujours bien supérieure à la disponibilité des ressources. Hellowork évoque tout de même 51 000 offres à pourvoir en IT !

Loin de l’euphorie 2022 peut-être, mais il n’est pourtant pas encore question de “crise de l’emploi” en 2023. Les métiers, ne serait-ce que du développement informatique, ont encore de beaux jours à vivre (4 offres sur 10 publiées sur l’APEC sont des offres de dev…).

Si on se fie aux indicateurs de chômage pour les profils “informatiques” celui-ci reste faible. Certains parlent même de plein emploi, mais force est de constater que ce taux a tout de même augmenté ces 2 dernières années.

En effet, un des leviers pour disposer davantage de compétences en IT a notamment été de proposer des courtes formations, certifiantes ou diplômantes, souvent dans le cadre de reconversions professionnelles. Merci d’ailleurs, à toutes les écoles qui ont su proposer ce type de formations . Malheureusement, ces candidats éprouvent quelques difficultés à s’insérer sur le marché à l’issue de leur formation (globalement dans les 2 premières années).

Autre levier actionné par beaucoup d’entreprises : l’international. Aller chercher des profils qualifiés au-delà de nos frontières françaises. Soit en leur offrant un poste sur site, soit en permettant l’accès au travail à distance. Cette démarche impacte donc le ratio offre/demande. Elle impacte également les grilles salariales, car une entreprise basée en Île-de-France va offrir des conditions de rémunération a priori supérieures à celles pratiquées par les entreprises de province. La réciproque s’appliquant par ailleurs, l’entreprise basée en province devra réviser à la hausse les rémunérations qu’elle propose pour s’offrir les services de ces candidats.

On explique le faible taux de chômage dans l’IT par la quantité & la qualité des initiatives RH prises dans le secteur de la tech pour faciliter l’intégration de profils disposant des bonnes compétences.

On soulève notamment deux points :

  • L’ouverture à une diversité de contrats (freelance, portage salariale, alternance/VIE…)
  • La diversification des conditions de travail afin de s’adapter au rythme de chacun-e (télétravail hybride/flexible, le développement de la semaine de 4 jours…).

Les Startups

Les “mauvais résultats” de certains GAFAM outre atlantique ont pas mal impacté nos startups françaises. Fin 2022, il est devenu plus compliqué pour elles de trouver des financements. De nombreux investisseurs, un peu frileux et sur la réserve dans ce contexte économique tendu, ont préféré sécuriser leurs investissements plutôt que de chercher de nouveaux projets à financer.

Sur un marché assez saturé, les parties (investisseurs et startups) ont des difficultés à fixer des prix. Cela entraîne un ralentissement des levées de fonds, voire l’arrêt total de celle-ci. On parle d’une situation “attentiste” qui devrait durer encore une bonne partie de 2023.

Au premier trimestre 2023, les levées de fonds en France ont chuté de 68 % sur un an.
Source – La Tribune

Bien que les collectes de fonds aient franchi un nouveau record en 2022… 2023 s’annonce sur une tendance à la stagnation, voire à la régression. Il s’agira pour nos startups d’être capable d’aller chercher d’autres sources de financements pour assurer leur croissance et leurs besoins en recrutement.

L’avenir s’annonce cependant radieux dans certains secteurs d’activités porteurs, tels que :

  • La santé
  • L’environnement
  • L’énergie
  • L’industrie
  • La finance

Les startups opérant dans ces domaines ont des opportunités importantes pour valoriser leur activité et se démarquer auprès des investisseurs. En effet, ces secteurs ont connu une croissance notable en termes de levées de fonds, comme le montrent les chiffres de notre veille.
Source – FrenchWeb

Par ailleurs, nous restons dans un contexte post-crise sanitaire. Événement qui a accéléré la transformation digitale de nos sociétés. Avec l’adoption globale de l’e-commerce ou encore de la télémédecine.

Il nous semble important de souligner l’émergence de nouveaux secteurs transverses, où les produits et les services sont liés à une expertise particulière comme : le Cloud, la Data et la Cybersécurité ou l’IA. Ces domaines sont devenus des attentes fortes des décideurs politiques, économiques et sociaux. 

Les PME

Côté PME, l’attentisme est aussi présent en ce début d’année 2023. Tout comme le besoin de se démarquer de la concurrence par une offre innovante. Ont bien tenu la barque, celles qui ont su faire preuve d’agilité, et qui parfois ont été capables d’adapter de manière réactive leur offre aux besoins et aux évolutions du marché.

Toutefois, ces structures de taille souvent assez réduite demeurent très exigeantes dans les processus de recrutement. Elles font preuve d’encore plus de prudence dans leurs démarches de recrutement, ce qui se mesure notamment à la longueur accrue des processus de décision. Nous constatons davantage de lenteur dans les processus de recrutement, ce qui n’est pas un levier d’attractivité !

L’Observatoire de l’emploi des métiers du numérique relevait en fin d’année 2022 que le marché du numérique en France devrait poursuivre sa croissance à hauteur de 4,5 % par an d’ici à 2025. Cela devrait contribuer au soutien de la croissance de nos PME. D’autant que ces dernières ont bien identifié à quel point la tech peut être un levier de croissance.

Les Grands Groupes

Pour les Grands Groupes moins dépendants de financements, leurs investissements dans les nouvelles technologies, dans la recherche ou encore dans le développement de produit devraient continuer de croître. Beaucoup de ces entreprises ont une forte activité en Île-de-France, et ont pour projets de se développer en province. Notamment dans la perspective de bénéficier de “nouveaux” viviers de talents.

Lire la suite de l’étude : Quelles évolutions côté salaires dans la tech en 2023 ?

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La Nuit des Meetups

La Nuit des Meetups

BONNE NOUVELLE : La Nuit des Meetups #2 est de retour !

Rendez-vous à la Cantine Numérique le jeudi 4 mai de 18h00 à 00h00 pour partir à la rencontre des meetups techniques nantais le temps d’une soirée, et profitez de conférences accessibles à toutes et à tous !

La nuit des meetups - externatic

La Nuit des Meetups

Vous connaissez la nuit des chercheurs ou bien encore celle des musées ? Vous voulez vous abreuver de contenus techniques dans une ambiance sympathique ?

Lors de cette soirée (tardive), nous avons invité les organisateurs de meetups tech à proposer de courtes conférences, expertes ou vulgarisées, à destination de toutes et tous.

Cet évènement est organisé par les équipes d’Externatic et de La Cantine numérique de Nantes.

La Nuit des Meetups en quelques chiffres, c’est :

  • 4 salles de conférences
  • 20 meetups
  • 30 conférences
  • 300 participants

La nuit des meetups : Qui peut y participer ? 🤔

Pour les tech et tous les curieux·euses

Cet évènement est gratuit, et ouvert à toutes et à tous ! Vous voulez rejoindre une communauté tech meetup cette année mais vous ne savez pas encore laquelle ? Pas de soucis on vous propose de rencontrer une vingtaine de meetups nantais le jeudi 4 mai toute la soirée. Découvrez les conférences de chaque communauté et rencontrer les organisateurs directement sur place au coeur de la Halle 6 Est lors d’un temps convivial.

Pour vous permettre de passer une bonne soirée, les boissons et repas sont compris sur place. 🍻

🌗 Nuit des meetups : Quels meetups sont présents ? 🌘

Retrouvez cette année :

  • Agile Nantes
  • Azure Nantes
  • Blockchain et société
  • Cocoahead
  • Nantes Design systems
  • Nantes Designers Ethiques
  • Flutter Meetup
  • GDG Nantes
  • GDG Nantes Android
  • Human Talks
  • Meetup French Produit
  • Meetup R
  • Nantes Java User Group
  • Nantes Machine Learning
  • Nantes Meetup Nocode
  • Nantes Numérique Responsable
  • Nantes.RB
  • Software Crafters
  • WordPress Nantes

Nous sommes fiers et heureux de pouvoir vous proposer une nouvelle fois, cette chouette soirée
qui avait déjà connu un vrai succès en 2022 !

Un évènement coorganisé avec

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La Non Conférence Du Recrutement à Bordeaux – 1er février

La Non Conférence Du Recrutement à Bordeaux – 1er février

BONNE NOUVELLE : La Non Conférence du Recrutement revient enfin à Bordeaux en présentiel après 3 longues années d’absence !

Rendez-vous sur le campus de MBway Bordeaux, mercredi 1er février de 8h30 à 12h15 pour des débats 100% recrutement et des échanges entre RH et recruteurs de la région.

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La Non Conférence du Recrutement à Bordeaux en BREF !

Découvrir une communauté fière d’être recruteur à Bordeaux

Les participants seront des professionnel.es du recrutement, des RH, de la Marque Employeur et des acteurs de l’Emploi issus de différents secteurs, mais aussi de formations différentes et chacun avec sa spécialité. 

Vous l’aurez compris, La Non Conférence Du Recrutement à Bordeaux sera le moment idéal pour sympathiser avec vos pairs et élargir votre réseau local.

12 thèmes pour découvrir le recrutement sous toutes ses coutures

Le mercredi 1er février 2023, vous aurez une demi-journée pour découvrir et participer aux sessions qui vous inspirent le plus. Chaque sujet sera animé par deux modérateurs pour faire naître le débat dont chaque participant sera acteur.

L’objectif : Échanger sans filtre avec ses pairs, se questionner, apprendre un max ! 

PAS DE SPEAKERS, PAS DE SLIDES, PAS DE LANGUE DE BOIS… Et tout le monde participe !

Les 12 thèmes sélectionnés pour cette année :

  1. Le copywriting sauvera-t-il les offres d’emploi ?
  2. Brief de poste, mal aimé du recrutement : pourquoi le traiter en VIP ?
  3. Comment recruter inclusif ?
  4. Comment maximiser ses chances de recrutement avec les acteurs de l’emploi ?
  5. Est-on vraiment prêt à arrêter de recruter sur le CV ? (vs compétences, appétence…)
  6. À l’époque du marketing RH, comment devenir un être hybride mi-recruteur mi-communicant ?
  7. Marque employeur : doit-on (inlassablement) innover ?
  8. Au secours, je bosse avec un psychopathe ! Comment travailler avec un HM dont on ne partage pas les valeurs ?
  9. Je suis recruteur et salarié : puis-je dire ce que je veux sur les réseaux ?
  10. Faut-il un Ordre des Recruteurs comme pour les médecins ? (certification, déontologie, contrôle…)
  11. 2023 : qui recrute qui ?

La RSE, précieux levier de recrutement… et inversement ! 😉

Alors, on se retrouve à La Non Conférence Du Recrutement à Bordeaux, le 1er février 2023 ?

Rendez-Vous à la Non Conférence Du Recrutement à Bordeaux, le 1er février 2023 !

Pour participer à cet évènement, rendez-vous le Mercredi 1ᵉʳ février 2023 de 8h30 à 12h dans les locaux de l’école MBWay
4 quai des Queyries à Bordeaux (rive droite, arrêt tram Stalingrad)

C’est gratuit, ouvert à tous.tes et on nous a dit que des surprises vous y attendent !

Un évènement initié et coorganisé avec

Retrouves les offres d’emplois bordelaises ici !

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Charte de la Diversité, Externatic s’engage !

Charte de la Diversité, Externatic s’engage !

La Charte de la diversité est un texte d’engagement proposé à la signature de tout employeur, qui souhaite par une démarche volontariste, agir en faveur de la diversité et dépasser ainsi le cadre légal et juridique de la lutte contre les discriminations.

La Charte de la Diversité

La Charte de la diversité est un texte d’engagement crée en 2004 et qui compte aujourd’hui plus de 4 100 signataires (entreprises, établissements publics, associations, collectivités locales…).

Elle est proposée à la signature de tout employeur, qui souhaite, par une démarche volontariste, agir en faveur de la diversité et dépasser ainsi le cadre légal de la lutte contre les discriminations pour faire de la Diversité un axe stratégique.

Pourquoi signer la Charte de la Diversité ?

  • Sensibiliser et former nos dirigeants et managers impliqués dans le recrutement, la formation et la gestion des carrières, puis progressivement l’ensemble des collaborateurs, aux enjeux de la non-discrimination et de la diversité.
  • Promouvoir l’application du principe de non-discrimination sous toutes ses formes dans tous les actes de management et de décision de l’entreprise ou de l’organisation, et en particulier dans toutes les étapes de la gestion des ressources humaines.
  • Favoriser la représentation de la diversité de la société française dans toutes ses différences et ses richesses, les composantes culturelle, ethnique et sociale, au sein des effectifs et à tous les niveaux de responsabilité.
  • Communiquer sur notre engagement auprès de l’ensemble de nos collaborateurs ainsi que de nos clients, partenaires et fournisseurs, afin de les encourager au respect et au déploiement de ces principes.
  • Faire de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique de diversité un objet de dialogue social avec les représentants du personnel.
  • Évaluer régulièrement les progrès réalisés, informer en interne comme en externe des résultats pratiques résultant de la mise en œuvre de nos engagements.

Nos engagements

En tant que cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers IT (hors ESN), nos engagements sont en faveur des candidats que nous accompagnons dans leur recherche d’emploi :

  • Présenter des opportunités professionnelles aux candidats en adéquation avec leurs attentes
  • Faire un retour aux candidats après les étapes d’entretien afin de lui donner les clés pour optimiser ses chances de réussite
  • Avoir un rôle de conseil auprès des candidats (salaire, CV, présentation, etc)
  • Refuser des missions de recrutements de clients ne respectant pas le principe de non-discrimination

Retrouvez-nous ici !

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Une crise est-elle à venir dans l’IT ?

Une crise est-elle à venir dans l’IT ?

Guerre en Ukraine, Chine au ralenti et inflation restent les sujets du moment et laisse entrevoir une potentielle crise dans les mois à venir… Mais qu’en est-il du secteur informatique souvent décorrélé, des projets de recrutements et des rémunérations ?

crise dans l'IT

Un Secteur IT structurellement en croissance

Le secteur informatique a connu plusieurs crises ses 30 dernières années. En 1993 en lien avec la guerre en Irak, 2001 liée aux télécoms ou 2008 liée à la finance. 

Néanmoins, ce marché est structurellement en forte croissance et ceci est encore plus vrai ces dernières années. La transformation numérique dont on entend parler depuis 2015 n’est qu’à ses débuts en terme d’implémentation concrète. La cloudification, la data, l’IA sont encore souvent des sujets en gestation au sein des entreprises. Ces projets nécessitent et nécessiteront encore de nombreuses ressources et compétences dans les 3 à 4 prochaines années, impliquant un niveau de recrutement encore élevé.

Des ambitions plus mesurées en termes de recrutements et budget IT

La libération post covid et la simultanéité de la reprise au niveau mondiale ont généré une accélération de la croissance quasi jamais vue. Ceci a ainsi générer une certaine euphorie sur les budgets d’investissements, notamment pour le secteur IT qui a tiré son épingle du jeu en démontrant sa valeur ajoutée lors du Covid.

Une très large majorité des entreprises ont donc lancé en même temps des grands projets auxquels étaient attachés des plans de recrutements souvent conséquents (trop ?). Le marché de l’emploi IT, déjà en tension, a donc subi une “surtension” lié à la forte demande simultanée en termes de ressources et compétences.

Au bilan à T+1 an, les difficultés de recrutement ont finalement souvent empêché les atteintes des objectifs prévus dans les plans de croissance initiaux. Les premières informations récoltées sur les budgets 2023 actuellement en cours de définition laissent à penser à une vision moins ambitieuse à la vue du contexte géopolitique mais également plus réaliste face aux tensions en recrutement. Toutefois, ces budgets semblent rester conséquents pour faire face aux enjeux du numérique. Nous pourrions donc voir non pas une décroissance, mais plutôt un ralentissement de la croissance des créations de nouveaux postes afin de s’adapter au marché et à la capacité réelle des entreprises à recruter des talents. 

D’autre part, si les recrutements de nouveaux postes tendaient à diminuer, il ne serait sans doute pas de même pour le turnover, qui lui risque d’être soutenu pour les raisons évoquées ultérieurement dans cet article  (salaires…). Les premières tendances communiquées par les services RH laissent à penser qu’une partie conséquente des recrutements prévus sera dédiée à des remplacements. L’addition d’une croissance raisonnable des nouveaux postes associée à un turnover important engendreront sans doute un niveau encore important des recrutements sur l’année 2023.

En résumé, nous passerions d’une surtension à une tension, mais pas encore à une crise du recrutement ! 

Finie l’inflation sur les salaires dans l’IT ?

Même s’il devait y avoir un ralentissement à venir, les niveaux de recrutements IT restent importants pour faire face aux enjeux.  La tension devrait rester donc présente tellement le déficit entre l’offre et la demande est importante.

Mais un autre élément rentre dans l’équation de l’inflation salariale : le turnover !

Cette dernière année a été particulièrement notable en terme d’inflation salariale et a fortement attaqué la cohérence des grilles salariales des entreprises. Vous pouvez vous en rendre compte en consultant notre grille des salaires 2022. Ceci n’est pas sans conséquence et génère déjà des départs de collaborateurs pour des raisons pécuniaires. Recruter Paul au marché à 50K€ alors que Pierre, plus expérimenté et avec 5 ans d’augmentation dans l’entreprise, est à 45k€ devient difficile à gérer pour les directions RH. Si Pierre quitte l’entreprise, il demandera plus de 50K à sa prochaine entreprise et c’est ainsi que peut se mettre en place un tourbillon ou effet venturi des rémunérations !

Enfin, l’inflation liée à des raisons structurelles au marché de l’emploi IT que nous évoquons dans notre analyse du marché de l’IT en 2022 sont toujours d’actualité : développement du remote, rattrapage salarial des fonctions IT, volume de nouveaux entrants insuffisants… Même si la tension en recrutement diminue par un éventuel ralentissement, il est probable que l’inflation des rémunérations soit encore d’actualité dans les mois à venir et pourrait progressivement ralentir par la suite, une fois l’effet venturi passé.

Hypothèse pour l’année 2023 

Les économistes (qui se sont souvent trompés) émettent des hypothèses parfois discordantes mais qui convergent généralement vers une “crise modérée” ou ponctuelle et parle plus souvent d’un ralentissement de l’économie avec une reprise au 2ème semestre. Vu l’impact limité sur le secteur de l’IT on peut imaginer que nous connaissions donc un léger trou d’air sans commune mesure avec les crises de 2001 ou 2008. Pour rappel, certains débutants ont mis parfois plus de 2 ans à trouver leur 1er emploi alors que nous sommes parfois aujourd’hui sur la base de la semaine !

Face à cet optimisme mesuré sur le secteur IT, nous devons rester néanmoins humbles et vigilants car nous ne sommes pas à l’abri d’un élément exceptionnel se rajoutant au contexte qui annihilerait toutes ses hypothèses !

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Nouvelle chargée de recrutement IT à Lille : Adèle Sold

Nouvelle chargée de recrutement IT à Lille : Adèle Sold

L’équipe d’externatic s’agrandit toujours plus avec l’arrivée d’Adèle en tant que chargée de recrutement IT au sein de notre bureau à Lille ! Elle se présente en répondant à quelques questions dans cette interview.

Comment ça va ?

Ça va bien, je me sens bien, les premiers jours se sont bien passés donc c’est de bon augure pour la suite !

Quel est ton parcours ?

Après une licence en psychologie de la santé et un job étudiant chez Lidl en parrallèle, je me suis dit “Pourquoi pas allier psychologie et travail ?”. Alors je suis partie en master de psychologie du travail d’abord, puis en RH pure pour avoir davantage de clés pratiques et concrètes sur le métier. Je suis entrée en IAE RH pour pouvoir faire de l’alternance et j’ai trouvé cette alternance en data, dans une PME spécialisée. J’étais leur première RH/chargée de recrutement, donc tout était à faire. Ces deux années et demie ont été un super challenge.

Ensuite, même si j’adorais ce que je faisais, je n’avais pas envie de me cantonner à la data et l’IT, je voulais voir autre chose. Je suis donc parti chez EFOR, une ESN spécialisée dans la santé. J’ai rencontré tous les acteurs qui interviennent dans la confection d’un médicament, c’était très enrichissant mais j’avais malgré tout envie de retourner dans l’IT et de voir un autre milieu que celui de l’ESN…

Et qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre Externatic ?

J’ai reçu un message d’Alexandre lorsque j’étais en recherche d’une nouvelle opportunité, on a été faire l’entretien dans un café. Ça a été en quelque sorte le coup de cœur professionnel, j’avais envie d’avancer avec lui et si je suis là, c’est que lui aussi !

Le message d’Alexandre était interpellant parce qu’on venait du même coworking. Ensuite, les échanges se sont très bien passés et on s’est rendu compte qu’on avait envie de travailler ensemble. Son côté organisé était très rassurant pour moi parce que j’ai parfois dû pousser un peu pour avancer dans d’autres entreprises. Ensuite, en rencontrant le reste de l’équipe, j’ai aimé la confiance que l’on m’a tout de suite apportée, j’ai senti en toute transparence qu’on croyait en moi. Il y avait une envie réciproque de travailler ensemble et de relever le challenge de l’ouverture de l’agence Lilloise donc c’était top pour moi. 

En dehors du travail, quels sont tes hobbies ?

Je suis une grande fan de cinéma, encore plus de musique de films, par mon père qui est dans la musique. J’ai rejoint ces deux passions via Hans Zimmer, que j’adore et que je suis allé voir en concert à Paris. 

En musique, je suis très rock, j’adore tout ce qui sera Fall out Boy, Green Day, Rammstein… Mon gros regret, c’est de ne pas avoir été au Hellfest mais j’y serais l’an prochain.

Mais ce que j’aime le plus, c’est sortir avec les amis, je suis une acharnée du travail mais par contre l’apéro le soir est aussi important !

D’ailleurs, peux-tu nous parler de cet objet sur ta photo ?

Adèle Sold - Chargée de recrutement IT à Lille

Alors oui, c’est une figurine d’All Might, de l’anime My Hero Academia !

Les anime, j’en regardais quand j’étais petite, puis j’ai redécouvert ça à 19 ans, notamment avec l’Attaque des titans. J’aime beaucoup ça, je ne saurai pas expliquer simplement pourquoi j’ai ramené cet objet. Je dirais que je ne suis pas vraiment séries, et je trouve que l’anime amène un côté beaucoup plus expressif, ce qui me représente assez bien. 

Si tu devais te décrire en 3 mots ?

Je suis quelqu’un de positive, il faut toujours voir le verre à moitié plein et avancer, parce qu’être négatif ne fera pas avancer plus vite. 

Malgré tout, je suis exigeante et je me mets beaucoup de pression toute seule. Quand je ne remplis pas mes objectifs persos, même si tout le monde est content, je ne le serai pas trop. 

Enfin, l’organisation, j’en ai besoin pour partager mon temps de travail et mon temps perso. C’est important pour moi d’avoir ma routine pour fonctionner efficacement.

Quelles sont tes motivations, ce qui te fait te lever le matin (pro/perso) ?

C’est mon café… En plus, j’ai la chance de faire un métier que j’adore donc ça me pousse à me lever. Rencontrer des gens, apprendre à connaître leur parcours de vie et les aider, je trouve ça hyper intéressant. Mais en étant pragmatique, c’est bien mon café qui me fait démarrer la journée…

Pour finir, si tu pouvais dîner avec une personne dans le monde, qui choisirais-tu ?

Question assez difficile, mais je pense que je choisirai mon grand-père, qui est décédé en 2013, il a été une figure masculine très importante pour moi. J’aimerais le voir et discuter avec lui pour lui montrer comment j’ai évolué.

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Les attentes des candidats en 2022

Les attentes des candidats en 2022

Quelles sont les attentes des candidats sur le marché du recrutement IT en 2022 ? Pour y répondre, nous allons étudier les résultats de People At Work, qui a interrogé des travailleurs de tous les secteurs, dans le monde entier. Est-ce que le marché de l’IT en France suit la tendance mondiale, Nicolas vous l’explique dans cet article. 

Les attentes des candidats en 2022
Les attentes des candidats en 2022

Il y a environ un an, nous sortions notre étude sur les attentes des candidats, maintenant, il est temps de voir quelles ont été les évolutions. Pour consulter en détails tous les résultats, vous pouvez consulter l’étude complète de People at Work

Une volonté de changement

57% des Français ont envisagé une réorientation professionnelle au cours des 12 derniers mois.

→  POSSIBLE

Les réorientations vers le secteur informatique sont nombreuses depuis la pandémie. Nous l’avons constaté, le turnover s’est accéléré dans les entreprises de l’IT mais pas que. La Grande Démission, dont nous entendons parler de plus en plus souvent, est un véritable phénomène. Il se traduit par plus de 500 000 personnes qui ont démissionné de leurs postes pendant le premier trimestre 2022 (tous secteurs d’activité confondus) ! Ce chiffre n’avait pas été atteint depuis la crise financière de 2008/2009. 

Mais alors, pourquoi les gens changent notamment vers l’IT ? Certaines personnes travaillent dans des secteurs qui rémunèrent moins bien, avec de moins bonnes conditions de travail (horaires décalés en mode 3×8, travail le weekend…). Les candidats veulent donc du changement et n’hésitent pas à passer à l’action. D’ailleurs, le changement, ce n’est pas forcément une réorientation. Il peut simplement se traduire par un changement de poste, d’entreprise ou une évolution salariale.

Attention toutefois à la façon dont on réalise une réorientation professionnelle dans l’IT : il faut la faire en choisissant une bonne formation. Un projet de réorientation se réfléchit et il faut se méfier des promesses que peuvent offrir certaines formations. On entend souvent parler des formations accélérées, ou bootcamps, dont Perrine (consultante en recrutement chez externatic) vous expose les avantages et inconvénients ici. Il faut bien se renseigner sur les formations et les organismes que l’on envisage : regarder le taux de réinsertion post-formation et vérifier que les diplômés ont trouvé un job dans le métier choisi. Il faut également essayer de tirer profit de ses compétences pour choisir son projet de réorientation. Par exemple, si vous êtes conseiller clientèle au sein d’une banque, il sera plus facile d’être développeur dans ce secteur.

Un besoin d’évolution

64% des travailleurs songeraient à rechercher un nouveau poste.

→ D’ACCORD

La volonté de changement, ça peut être simplement un changement d’entreprise. Dans l’IT, les candidats sont souvent frustrés si leur poste ou leur salaire n’évoluent pas comme ils le souhaitent. Les ingénieurs peuvent facilement obtenir ces 2 éléments en allant regarder ce qui se passe sur le marché. Un grand nombre d’entreprises en difficulté pour recruter sont prêtes à se plier aux attentes des candidats. Ce constat rejoint notre analyse du marché de l’IT publiée en juin 2022 : “Dans cette quête d’un travail parfait qui alliera un bon niveau de vie, une mission qui a du sens et un épanouissement professionnel, les candidats se montrent plus volatiles. Ils fonctionnent en mode projet et n’hésitent pas à quitter leur employeur. Si leur poste leur semble moins attractif, qu’ils n’ont pas de perspectives claires de progression, ne sont pas en phase avec l’orientation produit ou en désaccord sur le management.”

Parmi les candidats que l’on rencontre au quotidien, la raison principale qui les poussent à regarder de nouvelles opportunités est la sensation d’avoir fait le tour de leur poste. D’autres éléments peuvent être moteurs de cette volonté de changement (flexibilité, télétravail, RSE…). Comme l’Observatoire Régional des Compétences Numériques (ORCN) l’a montré dans son enquête sur les Pays de la Loire. Les candidats sont attirés par les projets que proposent les entreprises, et une fois qu’ils ont été menés à bien, cette envie de changement s’installe lentement dans leur tête. Par exemple : un Responsable Système d’Information (RSI) rencontré a été recruté pour remettre en état de marche un SI désuet. Après 2 ans, il a réussi à créer un SI performant et robuste, il a eu besoin d’un nouveau challenge à relever. 

Sécurité de l’emploi

54% des salariés estiment que la sécurité de l’emploi est importante pour eux, mais seul un quart d’entre eux considèrent que leur emploi ou leur secteur est sûr. En 2021, ce chiffre s’élevait à un tiers (36 %).

→ D’ACCORD

Le marché de l’IT est considéré comme l’un des plus porteurs, avec une croissance forte chaque année (+4% entre 2021 et 2022). On entend souvent parler des levées de fonds record de nos start-ups et licornes françaises. Celles-ci annoncent ensuite des plans de recrutement forts, avec une implantation de sites hors de Paris. La situation économique actuelle a tendance à être moins favorable à certaines entreprises. Dont celles qui utilisent des sources de financement participatif. On constate que les levées de fonds se raréfient. Certaines start-ups sont contraintes de freiner leurs projets, et même pour certaines de lancer des plans de licenciement. 

Les entreprises les plus stables sont donc, à l’heure actuelle, les grandes DSI, les éditeurs de logiciels, les acteurs qui sont moins exposés aux fluctuations des marchés. Dans l’informatique, les candidats sont conscients de la stabilité de leur emploi et de la sécurité qu’il leur donne. Certains peuvent avoir envie de changement, mais n’oseront pas bouger par peur de perdre cette fameuse sécurité et de perturber leur stabilité. En changeant d’entreprise, on ne sait pas réellement ce qu’on va retrouver sur le long terme. À l’heure où le monde se retrouve régulièrement chamboulé, cette crainte est légitime.

Ce que font les employeurs

En 2021, 67 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles souhaitaient bénéficier de modalités de travail flexibles. Aujourd’hui, ce chiffre a augmenté et 71% des répondants souhaiteraient avoir des horaires de travail plus flexibles. Une des solutions serait de condenser 5 jours en 4 par exemple. Avant la pandémie, ce chiffre n’était que de 26%. 

→ D’ACCORD

C’est un phénomène bien présent dans l’IT. Les travailleurs sont de plus en plus demandeurs de flexibilité, notamment au niveau des horaires de travail. Si la plupart des entreprises proposent généralement 2 à 3 jours de télétravail, les candidats que nous rencontrons, notamment les développeurs, souhaiteraient avoir plus de télétravail, voire être en full remote. Dans notre dernière étude sur les attentes des candidats en 2021, 1 candidat sur 5 était favorable au télétravail complet, ce constat est toujours valable.

Cette tendance se vérifie dans le monde entier, puisque 65% des employés européens ayant répondu à l’enquête People At Work envisagerait chercher un autre emploi si leur employeur leur demandait de stopper le télétravail. On commence donc à voir certaines entreprises proposer des semaines à 4 jours de travail, ou à décaler leurs horaires pour laisser leurs collaborateurs finir plus tôt en fin de semaine afin d’offrir cette flexibilité tant désirée. Les candidats sont aujourd’hui en mesure d’imposer des conditions pour intégrer ou rester dans les entreprises, ces dernières ont donc intérêt à s’adapter et innover pour rester compétitives. 

Pour conclure, les comportements des candidats sur le marché du recrutement IT continue d’évoluer pour suivre les tendances sociétales. Ils font notamment ressortir leurs besoins de changements et de sécurité de leur situation, et ce sont maintenant aux entreprises d’adapter leurs actions pour pouvoir rester compétitives.


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